Making Of Jordan Projekt / part 1
Tout a débuté un jour où l’on était en train de discuter avec Eliane, dans son Internet café. Elle nous a montré quelques photos du projet de développement, pour le futur Aqaba. On a tellement trouvé ça invraisemblable que nous avons décidé d’en savoir plus et d’y consacrer une partie du Jordan Projekt.
Nous sommes allés à l’office de tourisme pour essayer d’y trouver quelques petites informations. Ils nous ont conseillé de voir l’ASEZA (Aqaba Special Economic Zone Authority) et nous ont donné les coordonnées de la chargée de communication et du marketing.
Le siège de l’ASEZA, un bâtiment très moderne et très chic, nous a impressionné. Avec nos vêtements peu conventionnels, il nous fallait assurer notre démarche pour obtenir ce que l’on voulait.
Nous avons réussi à avoir un rendez vous avec le « grand chef » : Son excellence. L’interview dura moins longtemps que prévu et fut donc incomplète. Il nous avait affirmé qu’une autre personne que lui pourrait nous parler du tourisme, mais au dernier moment quand « Son Excellence » fut partie ils nous ont annoncé que personne ne serait en mesure de nous en parler à part « Son Excellence ». `
Nous avons insisté et ils ont réussi par nous trouver un rendez-vous, avec l’un des premiers entrepreneurs, propriétaires de cinq grands hôtels (Aquamarina), Monsieur Simon Houri. Il nous a parlé de « l’ancien temps » en nous disant qu’il était déçu de ce qu’il allait advenir. Que les côtes encore sauvages finiraient par disparaître et qu’une fois le projet réalisé, les jordaniens ne pourraient plus venir se baigner gratuitement et qu’Aqaba serait réservée aux riches.
L’ASEZA nous a autorisé à deux sorties en voiture sur deux jours (pendant à peine deux heures) pour visiter les gigantesques chantiers (Saraya, Tallabay, Red Sea Resort…). Ce tournage n’a pas été simple mais il nous a appris à travailler sous la pression… il fallait se faire accompagner par un agent de la police secrète pour surveiller ce qu’on filmait. Ils n’ont pas servi à grand chose, ils ont simplement fait acte de présence...
Résultat, beaucoup de temps perdu avec des autorisations et du « blablabla », et quelques sueurs froides quand nous sortions du cadre officiel du tournage.
Voilà la première partie de notre tournage. Ce fut que le début de nombreuses péripéties qui sont intervenues, nous vous les expliquerons dans les 3 prochaines parties du making of..